Collection Histoire Courte. L’Erreur (1/1)

Jeune fille heureuse, jusqu’à ce jour, j’ai eu une vie facile grâce à mes parents qui me traite comme une princesse depuis ma naissance, mes parents sont aisés et ne me refuse rien.
Pour la première fois, il me laisse leur pavillon pour que je puisse fêter ma réussite au bac avec mention, ce qui m’ouvre les portes d’un diplôme d’avocate qui me permettra de travailler avec papa.
Je suis secrètement amoureuse de Valentin, notre copain de Liliane et à moi, alors qu’elle est amoureuse de Thierry, lui-même meilleur copain de Valentin.
Il y aura 20 jeunes, 8 garçons et 12 filles, mais deux heures avant le début de la fiesta, quand mes parents quittent l’allée du pavillon, mon portable sonne.

• Susette, j’ai mes règles et j’ai ma migraine habituelle, je suis dans le noir, impossible de me lever, passez une bonne soirée.

Je suis déçu, mais je connais suffisamment Liliane pour savoir qu’elle ne triche pas, régulièrement tous les mois, elle a manqué deux ou trois jours de cours, c’est un peu pour ça qu’elle n’a eu qu’une mention bien à son bac.
Mes invités arrivent et la musique commence à jouer, c’est une copine qui mixte, une grande, elle est en fac depuis un an, c’est ma voisine, elle est contente de nous rendre ce service.

• Merci Susette, à la tienne, trinquons à nos mentions très bien, tu danses.

Je regarde à droite et à gauche, pas de Valentin, mais c’est Thierry qui vient de m’inviter.
Il est gentil, mais je n’ai d’yeux que pour Valentin, en attendant, je me pends à son cou, restant à bonne distance alors qu’avec l’amour de ma jeune vie, j’avais prévu de l’allumer et de me frotter à lui.

• Sais-tu où est Valentin ?
• Nous sommes partis chacun avec notre voiture, j’ignore où il allait, mais il a tourné à droite alors que pour venir chez toi, il fallait aller à gauche.

À gauche, ouf, la maison de Liliane est trois maisons avant la nôtre, j’ai un moment un doute que ma copine m’a monté un coup et que sa migraine soit de façade.



• Je te rapporte un verre !
• Oui, du jus de fruit.

Thierry me quitte, je vais voir Adrienne, ma mixeuse qui se dépense comme elle aime le faire.

• Tu aimes, le…
• Pardon, le bruit m’a empêché d’entendre.
• Le citron, tu aimes !
• Oui, c’est rafraîchissant.

Je trinque avec lui et je bois le jus de citron, je dois lui crier à l’oreille.

• C’est bon, ça ce bois comme du petit lait.
• En veux-tu un autre ?
• Il fait chaud, mais je ne me souviens pas que maman est achetée du jus de citron.
• Il y en a une dizaine de bouteilles dans la glace dans la coupe à champagne de tes parents, ça ce bois frais.

J’arrête mes questions, quand il m’entraîne dans un rock endiablé, j’ai toujours aimé danser, mais avec Liliane jusqu’à ce jour.
Plusieurs fois, mon corps se frotte à celui de mon cavalier, quand après avoir repris un verre, toujours si sympa, le slow suivant, je me retrouve collée à mon cavalier, manque de chance, ce n’est pas le bon.
Verre après verre, Valentin me prend la main sans que je me rende compte qu’il m’entraîne à l’étage, papa avait mis une corde pour empêcher les copains de monter, je ne me rends pas compte qu’elle n’est plus là, il ouvre la porte de ma chambre, j’ai le temps une fraction de seconde de voir un couple qui baise sûr mon lit.
Il referme et c’est dans la chambre de mes parents que nous entrons, dans un certain brouillard, il m’embrasse, je me laisse faire, dans l’incapacité de raisonné et quand il enlève ma petite culotte, il me culbute sur le lit à l’emplacement où maman dort.
C’est comme un poignard qui entre en moi, rapidement, je sens une chaleur dans mon ventre, quand je vais comprendre ce que l’on a fait, reprenant mes idées, hélas, je sais que Thierry m’a dépucelé.

Quand les parents entrent, je me garde bien de leur dire ce que j’ai fait, seulement papa tombe sur les bouteilles de vodka Smirnoff au citron.

J’ai beaucoup pleuré, ne sachant pas qui avait apporté ce breuvage, mais cela n’a été qu’un petit rien jusqu’au moment où j’ai avoué à maman que mes règles s'étaient envolées dans cette soirée.
Nos parents se sont rencontrés et sans nous demander notre avis, je me retrouve aujourd’hui avec une alliance et un polichinelle dans le buffet comme me le dit Liliane.

J’emménage avec l’homme qui n’est pas l’homme de ma vie, quand mon mari me fait l’amour, c’est bizarrement le visage de l’autre qui me permet de jouir.
J’essaye en regardant mon mari, nib, pas la moindre décharge, tu l’as vu hier au bras de sa femme, Liliane quand il promenait Quentin, leur fils de deux ans et là, là, là, bref, ça a été « The jouissance, » un orgasme à nul autre.
J’ai été contrainte de donner un père à Jules, qui lui a trois ans, de nombreuses fois, j’ai la possibilité de tromper l’homme avec qui je vis, mais si je le faisais, j’aurais l’impression de tromper l’homme que j’aime.
Erreur, pas Thierry, Valentin, celui devant qui je mouille dès que je le vois, mais qui n’ai aucun regard pour la jolie femme que je suis devenue.

Dix ans, ça fait dix ans que je rêve d’être dans ses bras, surtout les vendredis soir où nous allons soit chez eux, soient chez nous pour un dîner entre amis.
Partie carrée, comment entraîner nos couples à se mélanger, il faudrait que ça vienne d’eux et enfin la verge qui me fait rêver depuis que mon mari a profité d’un moment de faiblesse due à l’alcool pour me remplir le ventre me labourera et je jouirais, yeux ouverts ou fermés.

Deux ans plus tard, samedi soir, on fête mon anniversaire, trente ans, ça marque bien que je sois magnifique, l’âge me rend belle, c’est nous qui recevons, pour le dessert, tous veulent un gâteau au chocolat, Liliane a une recette et comme c’est la meilleure des pâtissières, en début d’après-midi, elle me le fait livrer par Valentin.
Je viens de prendre mon bain quand elle m’appelle, il sera là dans quelques minutes et c’est naturellement que je le reçoive en peignoir une serviette sur mes cheveux afin qu’ils sèchent.

C’est la première fois depuis mon mariage que je suis seul avec lui, je me creusais la tête devant mon évier pour trouver comment tomber dans ses bras d’une manière qui semble naturelle quand je sens ses mains m’entourer.

• Que fais-tu, impossible pour moi de tromper Thierry !
• Laisse-toi faire, j’ai bien vu que tu m’as toujours regardé différemment des autres femmes.

Je suis folle, je rêve de cette situation depuis des années, je me fais baiser par mon mari en pensant à lui et il va croire que je le repousse.
Je me retourne et naturellement nos bouches se trouvent, nous nous déchaînons, je voudrais lui faire en une fraction de seconde tous ce que j’ai rêvé qu’il me fasse avant aujourd’hui.
La table de la cuisine, à quelques centimètres du gâteau préparé par sa femme au risque que nous l’écrasions, que son sexe entre en moi, m’ayant pilonné pendant dix minutes les jambes en l’air ma chatte n’ayant jamais aussi coulée qu’il me retourne me prends par les seins qui reposent sur la table et qu’il me reprend alors que j’ai les jambes bien écartées.
Un moment j’ai cru qu’il allait me sodomiser, nous l’avons fait dans l’hôtel qui devient notre lieu de rendez-vous chaque mois à l’autre bout de la ville.
C’est dès la deuxième fois qu’après m’avoir fait atteindre le nirvana, que je lui parle de nos dix-huit ans où il n’est pas venu à la soirée que j’avais organisée.

• C’est mon père qui au moment où j’allais suivre Thierry qu’il m’a demandé de déposer une lettre dans la boîte d’un pavillon à l’autre bout de la ville, j’ai su plus tard quand il a quitté maman que j’avais portée un pli à sa maîtresse dans lequel il lui donnait rendez-vous pour le lendemain où ils avaient décidé de se tirer.
J’étais en chemin pour venir te rejoindre quand je suis tombé en panne d’essence, j’ai marché au moins cinq kilomètres pour te rejoindre, j’étais décidé de te demander en mariage.
Quand je suis arrivé, je ne t’ai pas trouvé, je me suis adressé à Adrienne celle qui mixait, elle m’a dit qu’elle t’avait vu monter à l’étage avec Thierry, j’ai pris l’escalier voire si je te voyais.

Dans ta chambre, Sylviane baisait avec Christian, elle hurlait de plaisir et toi c’est dans la chambre de tes parents que je t’ai vue sous la queue de mon copain.
Quand j’ai appris ta grossesse, j’ai compris que je me suis fait des idées sur ton amour pour moi, quand Liliane s'est donnée à moi, je l’ai épousé pour rester dans ta sphère.
• Pourquoi la regardais-tu avec les yeux de l’amour ?
• Comme-toi avec ton mec, si je comprends bien, nous avons perdu douze ans avant de faire éclater notre amour, si tu annonces à ton mari que tu le quittes, car tu m’aimes, j’en fais de même avec Liliane et je t’épouse.

Ça fait six mois que nous trompons nos conjoints, repoussant de jour en jour, le moment de leur annoncer notre amour par lâcheté et aussi craignant de perdre l’amitié de chacun depuis notre plus tendre enfance.
Il est dix-sept heures quand habillé nous quittons notre chambre, après avoir baisé comme des malades voulant en prendre pour un mois.
Nous sortons quand la porte de la chambre de l'autre côté du couloir s’ouvre, la femme embrasse son mec en retournant simplement sa tête.

• Liliane !
• Valentin !
• Thierry !

Nos deux couples baisaient en même temps dans le même hôtel depuis plusieurs mois, chacun se croyait libre ayant l’alibi apporté par l’autre.
Nous nous sommes séparés sans scandale, mieux même Valentin m’a épousé et m’a fait une fille, pendant que Thierry en faisait de même à la même heure et à la même mairie avec Liliane, elle a eu aussi un autre , un garçon.
Ce soir nous fêtons mes cinquante ans, contrairement à mes trente ans, ma copine a fait le même gâteau au chocolat, mais c’est le couple qui nous l’apporte quand ils viennent pour se mettre les pieds sous la table.

Je suis heureuse, je baise les yeux grands ouverts et nous avons rectifié l’erreur !

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